Nostalgeek – Battle Realms

Comme d’habitude maintenant, la vidéo de 7 minutes est disponible ici:

Présentation

Battle Realms est un jeu de stratégie développé par Liquid Entertainment et publié par Ubisoft Entertainment le 7 novembre 2001. Le jeu se déroule dans un univers médiéval-fantastique japonais. L’extension Battle Realms: Winter of the Wolf sort en 2002 et rajoute une campagne solo et de nouveaux héros pour le multi.

Dans le jeu on y incarne Kenji, du clan du Serpent revenu prendre en main son empire.
Il sera confronté entre suivre son éducation et punir les paysans ou bien redonner vie au clan du Dragon.

Les clans

Au nombre de quatre on retrouve:

le Lotus: clan de sorciers rempli de soldats dégoulinant de poisson et autres vers.

Seigneur Zymeth du clan du Lotus

Seigneur Zymeth du clan du Lotus

le Loup: l’extension nous en apprends plus sur lui. Clan pacifiste, il a fuit un cataclysme pour se retrouver esclave du clan du Lotus. Dommage.

Grayback, chef du clan du Loup.

Grayback, chef du clan du Loup.

Le Dragon: clan disparu maintenant, il était l’incarnation du Bien et de la Loyauté.

Le Serpent: bâti sur les cendres du clan du Dragon, à la mort du Seigneur Dragon. Il est devenu l’incarnation de la Fourberie.

Kenji.

Kenji.

Les unités

Chaque clan possèdent le même nombre d’unités.
Au total il y a neuf unités, chacune (à l’exception du paysan) pouvant obtenir deux pouvoirs de classe.

Par exemple, l’archer peut obtenir soit des flèches de feu, très utile contre les bâtiments, soit ne faire qu’un avec sa flèche et permettre de voir la zone où atterrie sa flèche.
Ce qui fait au total 14 soldats spécialisé sur le champ de bataille. Pas mal.

Les héros

En plus de vos soldats, vous trouverez au fur et à mesure de votre aventure des héros.
Ils sont uniques à chaque clan (sauf un et votre héro bien sûr) et surtout, trouvable une seule fois.

Ça veut dire que si vous ne sélectionnez pas la bonne zone de bataille quand le choix s’offre à vous, vous passez à côté d’un combattant pour toujours voir même; vous pouvez être dans la bonne zone de guerre mais ne pas voir le héro qui est isolé sur la carte.

Les pouvoirs de clans

Tous ne sont pas égaux, c’est ce qui rend le jeu beaucoup plus facile en Serpent qu’en Dragon.

Le Dragon: après avoir sacrifié quatre samouraïs (les unités le plus cher de ce clan) sur l’autel du Dragon (monument à construire, relativement cher) on peut invoquer une pluie de feu. Attention pas “j’y mets 4 guerriers et je fais abattre le châtiment divin à l’infini, non quatre samouraïs, une pluie sur une zone restreinte et faut re-payer les quatre soldats.

 

Le Serpent: Pour lui aussi il faut sacrifier quatre rônins (les équivalents samouraïs) sur le trône du Nécromancien (monument à construire et cher) par contre on obtient un nouveau héros. Le Nécromancien ! Et lui est juste surpuissant vu qu’il peut ressusciter les morts pour qu’ils combattent avec vous. Les ressuscités perdent leur santé en continu et de plus en plus vite, mais si on sait gérer ses armées (avec des unités de soins) on peut avoir un boost d’unité très facilement avec lui.

Les missions

Peu vous mettrons en échec.
J’en note trois spécialement dures.

Prise du bassin: on a un effectif réduit, non choisis (vous ne voulez pas d’archer ? Tant pis il est là) pour défendre un point qui se fait assaillir par toute sorte d’ennemis.

Bâtiment bassin du signe.

Bâtiment bassin du Cygne..

Prise de la forteresse: cette mission n’est dure que par la présence de tous les clans sur la carte. Avec l’expérience on sait comment prendre de vitesse le jeu, mais les emplacements fournis sont relativement peu défendables.

Dragon/Nécromancien: la visite pour obtenir ses unités peut s’avéré difficile. Encore une fois on a un nombre limité de personnages et un environnement hautement hostile.

L’environnement

Très peu (voire trop peu) exploité, à certains passages du jeu les ennemis vous écrasent avec des rochers.

On peut leur faire remonter la pente, mais attention à ne pas laisser une unité en dessous quand la pierre perds son élan et redescente.

La difficulté

Relativement absente pendant presque 90 % du jeu, on la ressent sur la fin, lorsqu’il ne reste plus qu’un clan à combattre.

Et pour tout dire, même aujourd’hui je n’arrive pas à finir en clan du Dragon, je me fais rouler dessus comme une jeune Russe dans une production Brazzers.

Conclusion

Putain que ce jeu est bon !
Même si c’est la nostalgie qui parle, on peux compter cinq heure par clan, sans compter le refaire pour voir les différents chemins et héros.
L’add-on rajoute bien quatre heures.

Par contre on reste loin d’un jeu de stratégie type Age of Empire.

foncez !

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