La mort dans le jeu vidéo

Dans l’immense majorité des jeux, la mort est présente et il faut l’éviter. Cependant dans certains cas elles sont marquantes, car elles font partie d’un processus narratif inhabituel, d’une erreur de compréhension et de bon nombre d’autres possibilités.

Attention, cet article peut contenir des spoils..

Deus Ex (2000)

Dans ce jeu nous jouons JC Denton, un agent créer de toute pièce pour servir l’UNATCO (l’organisation antiterroriste des Nations Unies). Je dis créer, car il s’agit d’un agent robotique, mais au trait parfaitement humain, un peu comme dans Ghost in the Shell.

La mort en question intervient lorsque l’on rencontre Gunther, un autre agent, mais lui de la génération précédente. Un humain modifié. Lors du duel rien ne laisse présager d’une défaite obligatoire et c’est pour ça qu’elle m’a marquée. J’ai passé une bonne demi-heure à tenter de me battre contre lui ? Utiliser les grenades, les lances roquettes et toutes les armes et possibilités offertes à moi pour le tuer. Sans succès.

Il a fallu que je laisse le jeu tourné après une défaite (enfaite il a fallu que je rage et laisse la scène de mort) pour voir que c’était prévu par le jeu, même obliger pour la suite. Heureusement la seconde fois si on s’est bien débrouillée ça se passe mieux…

Diablo II (2000)

J’en ai déjà parlé dans le super, merveilleux, inégalé et inégalable nostalgeek (ça se voit que je m’envoie des fleurs ?), ce jeu sortit dans les années **, est un dé précurseur du mode multijoueur, en ligne en plus. L’instigateur de Battle.net. Aucun rapport avec le sujet, mais ayant ce jeu en plusieurs exemplaires je tiens à montrer que j’adore ce jeu.

Bref, revenons à nos moutons boutons, dans ce jeu il y a un mode Joueurs contre Joueurs et lors d’un combat gagné, le gagnant peut récupérer l’oreille du joueur vaincu, à la manière d’un matador ! Aucun intérêt, aucune valeur marchande, rien. Mais ça a permis de donner une âme au jeu, au point d’en créer un équipement pour Diablo 3.

Un fier combattant arbore les oreilles de ceux qu'il a tués au combat.

Un fier combattant arbore les oreilles de ceux qu’il a tués au combat.

Return to Castle Wolfenstein (2001)

Si vous avez minimum 25 ans, vous avez connu les jeux où la touche pour s’accroupir était le « c », et bien Return to Castle Wolfenstein n’en fait pas parti.

Dans ce jeu nous incarnons un soldat américain durant la Seconde Guerre mondiale, le jeu démarre sur notre fuite d’une salle de torture. Qui dit fuite dit discrétion, au moins au début. Pour cela je mets le mode furtif, avec « c » et… mort ! Merde alors, un sniper caché surement… Je recommence et… pareil ! Putain !

Un petit tour dans le tableau des touches et je vois l’explication. Petite séance d’indices : années 40, un agent secret, suicide… Eh oui, la touche « c » correspond au cyanure !

The Graveyard (2009)

Ça, c’est un jeu qui m’a marqué. Le principe est très simple, vous incarnez une petite vieille dans une allée de cimetière. Vous devez vous rendre sur le banc au bout de l’allée. Ne tenter pas d’aller ailleurs c’est impossible. Ne cherchez pas la couleur, il est en noir et blanc.

Il existe en version d’essai et en version payante.

Une fois que la petite vieille s’est rendue sur le banc, elle se remémore à quel point sa vie est fade, sans intérêt depuis que son mari est parti. Et c’est là que la version payante prend tout son intérêt, elle permet de libérer la petite vieille durant la cinématique de commémoration, ceci de manière aléatoire, et inexorable.

Même là on devine la démarche de notre avatar.

Même là on devine la démarche de notre avatar.

Soldats Inconnus : Mémoires de la Grande Guerre (2013)

Ubisoft signe là un chef-d’œuvre vidéoludique, bien loin des Assasin’s Creed.

Graphiquement simple, prise en main facile. Une direction artitisque sublime qui permet d’assister à la fin la plus poignante que j’ai vue depuis de nombreuses années.

Pillars of Eternity (2015)

Pillars of eternity, en plus d’être un jeu de rôle remarquable à tout point de vue rappelant baldur’s gate à ça sortie, a une mécanique géniale sur la mort.

Le jeu étant financé par KickStarter beaucoup de gens ont misé sur lui. Quand je dis beaucoup, c’est plus de 770 000 personnes. Score assez remarquable.

Dans ce jeu, notre héros est un(e) Gardien(ne), capable de voir les âmes et lire leurs passés. Et c’est par ce mécanisme que les « backers » sont remerciées, les récits que l’ont peut lire en lisant le passées des âmes sont des récits écrits par les backers !

Bon c’est certes génial, mais quand on ne le sait pas on lit bêtement toutes les bulles, perdant un temps précieux pour rien vu que les récits ne sont même pas lié à l’univers.

 

Leeroy Jenkins (???)

Vous connaissez surement cette histoire.

Leeroy Jenkins est le nom du personnage de Ben Schultz. Il est devenu célèbre grâce au jeu World of Warcraft.

Dans ce MMO les joueurs peuvent faire des instances, demandant parfois la coordination de toute l’équipe. C’est lors d’une de ces instances que le groupe de Leeroy s’arrête devant une salle pour moindre au point la stratégie ultime pour réussir une pièce remplie de monstre.

C’était sans compter sur l’impatience de Jenkins qui se jeta alors dans la bagarre. Ses compagnons ont donc vu partir ce type qui hurlait son nom dans le micro.

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