Blood Father

Synopsis

John Link (Mel Gibson) est un père de famille quelque peu atypique. Ancien membre d’un gang de motards pour le moins radicaux, il a passé des années en prisons (en ne balançant pas son boss), ancien alcoolique.

Il n’a pas vu sa fille depuis longtemps et la fugue de celle-ci n’arrange pas les choses.

Sa fille, Lydia, elle est avec un groupe de trafiquants de drogue. Elle est même en couple avec l’un d’eux. L’amour tellement fou que lui a le nom de la gamine tatouée sur le cœur et qu’elle obéit aveuglément à ses ordres.

Enfin jusqu’à ce qu’une opération de ce groupe de bandits tourne mal et que la gamine, sous la pression elle tir, mais touche son « grand amour » dans la gorge et s’enfuit appelé son papounet à l’aide.

Adaptation

Apparemment, le film est une adaptation du livre du même nom.

Mais là où le roman s’attarde plus sur la fille, le film lui est centré sur le père.

N’ayant pas lu le bouquin, je ne sas pas si beaucoup de choses changent.

Film d’action

Blood father est un film d’action comme il en faudrait plus.
Le scénario est certes un peu convenu, mais les scènes de fusillades sont justes, les explosions limitées aux minimums ne servant qu’a l’intérêt de l’histoire, la scène de course poursuite ne mélange pas 300 participants sortis de nulle part, mais justes deux.

Critique du monde moderne ?

Certains passages du film comportent un semblant de réflexion sur le monde moderne.

Par exemple dans leurs traversées du désert, les deux héros se retrouvent dans un camion de transport pour travailleurs mexicains clandestins (pour le ramassage des oranges si je me rappelle bien).

À ce moment John Link dit qu’il ne peut pas voir les Mexicains, car « ils viennent dans notre pays illégalement et nous pique notre boulot » ce à quoi sa fille répond « je ne pense pas qu’un seul blanc est déjà cueilli des oranges de sa vie. S » Ils ne venaient pas, personne ne le ferait ».

Un peu plus loin, l’ancien patron du héros dit à la fille de Link « je suis un livre d’histoire, ma vie n’est pas sur intagram ! »

Ainsi que deux ou trois autres passages, rapides, mais assez bien dosés pour ne pas verser dans le dialogue d’idéologie.

Des raccourcis

Le film prend quand même certains raccourcis un peu rapidement comme lorsque suite à un appel de Kirby (le parrain de sevrage de John) qui sous la menace des trafiquants dit à Lydia d’aller dans un lieu public.

Elle va donc, au cinéma et comme par magie les trafiquants y sont aussi.

Alors qu’en lieu public il y a la rue, les magasins, les fast-foods…

Ou encore lorsque les deux héros vont au motel, le réceptionniste voit à la TV et sur l’imprimante, un avis de recherche pour eux ; mais il décide ne rien faire et les prévient même que son collègue a déjà dut appelé la police.

Il les aide à s’enfuir discrètement parce que la gamine lui a tapé dans l’œil.

Avis

Pour faire simple, Blood Father est un film d’action sympa, qui ne réinvente pas le genre, mais sait rester juste.
Porté par le retour d’un Mel Gibson convainquant il n’en reste pas moins que le film sera oublié le mois suivant le visionnage même si on passe un bon moment devant.

À voir, mais clairement pas incontournable.

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