Pour cet article on va parler de nostalgie et plus particulièrement de Diablo 2 et son extension Lord of Destruction. Si vous avez 7 minutes je vous invite à regarder la vidéo réalisée pour Watchagames, qui est un résumé de ce qui va suivre à l’écrit.
Si vous êtes toujours là, c’est que vous préférez lire, très bien, alors let’s go !
Sortie en 2000, Diablo 2 est un hack’n’slash disponible sur PC; suite de Diablo premier du nom sorti 3 ans plus tôt.
Diablo 2 aura son add-on un an après sa sortie, DLC extension nommée Lord of Destruction.
Cette extension rajoutera 2 classes (assassin et druide) ainsi qu’un acte.
En parlant de classes, elles sont aux nombres totales de 8, une énorme avancée quand on sait que Diablo 1 proposais 3 classes. Chacune a un style propre mais surtout, ils ont quasiment tous des actes ou des PNJ qui leur était dédiés.
L’amazone, spécialiste de l’attaque à distance avec un javelot ou un arc/arbalète (ma classe préférée).
L’assassin, spécialiste de l’attaque au corps à corps (double lame) et piège.
Nécromancien, lanceur de malédictions et invocateur de squelettes/golem (le plus facile à jouer).
Barbare, Ahou ! Ahou!
Paladin, le guerrier loyal-con, spécialiste des auras et magie divine.
Sorcière, maitresse des éléments.
Druide, il maitrise la nature sous toutes ses formes, que ce soit l’invocation de familiers, de tempêtes ou la transformation en bête.
Alors, pour vous montrer la grosse force de ce jeu et l’énorme effort fait sur les compétences regardez cet arbre de compétences.
Et là c’est uniquement pour le barbare, comptez la même chose pour chaque classe.
On est encore sur le balbutiements du jeu en réseau par internet et surtout sur la création de Battle.net.
A cette époque, ne pas se connecter 90 jours était synonyme de suppression du compte (et des personnages liés).
Mais si ce jeu m’a marqué c’est pour le mode LAN, je me rappelle que grâce à mon frère on avait eu accès aux locaux et ordinateurs de l’entreprise d’un de ses copains et on faisait des parties géantes à coup de plusieurs serveurs jusqu’à 8 joueurs.
Le jeu ne fait pas chier avec la clé, la seule chose c’est d’avoir une clé différente par joueurs.
Le monde de Diablo 2 est glauque à souhait.
Sombre, les forets masquent la vue, les sous-sol ne mettent pas en confiance.
On sent qu’on est pas là pour des bisous et des câlins.
Et que serais immersion dans cet univers sans ça:
Déjà à l’époque Blizzard était le roi des cinématiques qui déchirent !
Tout au long du jeu on rencontre les héros de Diablo premier du nom (ou des personnages qui y font références).
Le rodeur avec son épée? Le guerrier de Diablo 1.
Blood Raven? L »amazone de Diablo 1 (confirmer par les dialogues du jeu).
Le mage de l’acte 2, celui qui garde le livre d’Horazon? Le sorcier de Diablo 1 !
Ces trois là sont les héros de Diablo 1 ou au moins de grandes références.
Jamela, c’était LE logiciel pour tricher sur D2 en partie ouverte (sans contrôle par Battle.net), on pouvais modifier le niveau du personnage, les statistiques de l’arme, les points de compétences sur chacune d’elles, etc.
Bon officiellement on s’en servais tous “pour tester un build”, officieusement on se prenais en screenshots avec une armure de roxxor pgm de la mort qui tue, ou passer un boss contre lequel on ne pouvais rien…
Pourquoi tester un build? Parce qu’à l’inverse du Diablo 3 actuelle, même les monstres de bases peuvent tuer, à cause d’un simple attribue “insensible à *insérer type de dommage* »
Chaque monstre était résistant à un type de dégâts.
Pour couronner le tout, un point de compétences dépensé, c’est un point qu’on ne pourra plus changer. Mieux vaut éviter de se planter.
Le point noir de Diablo 2.
Une fois en ville, un joueur se disait “hostile” à un autre et dès que les deux se croisaient il se tapait dessus. Même si le joueur 2 ne le voulais pas.
Si la saga Diablo vous intéresse je vous invite a regarder cet épisode du fond de l’ affaire, consacré à Diablo.